Trop persuadée de la puissance de sa masse de commande, l’Europe a forcé les prix du vaccin vers le bas sans apparemment réaliser que la sécurité d’approvisionnement devait, elle aussi, être rémunérée, et justifiait un prix à payer plus élevé.

La lutte contre le réchauffement climatique présentée par tous les médias comme une sorte de croisade citoyenne et écoresponsable pour employer deux mots à la mode risque de n’apparaître plus en réalité qu’une arnaque à grande échelle lorsque le citoyen réalisera l’insignifiance des résultats prévus par rapport aux efforts qu’on lui demande.

La fin du XXe siècle a vu l’apparition de plusieurs modes à l’échelle quasi planétaire. Le “bio“ en fait partie. Il procède, comme d’autres modes, de l’influence de plus en plus prégnante de l’écologisme, ce courant de pensée qui a réussi à faire passer la nature devant l’humain.

Dans son dernier livre « La religion écologiste », Christian Gérondeau montre clairement l’absurdité des mesures anti-réchauffement préconisées par le GIEC et reprises consciencieusement par la Commission européenne cornaquée par madame von der Leyen.

Contrairement à ce que l’attitude des commentateurs suggère, l’Etat n’a pas réellement le pouvoir d’améliorer le pouvoir d’achat des Français et règle le problème en alourdissant la dette. Les politiques auront à s’expliquer sur les conséquences néfastes de leurs décisions.

Le « bouclier tarifaire » créé par le gouvernement ajoute annuellement 480 millions d’euros à la dette publique déjà énorme. Par ailleurs, si celle-ci était effacée, les ressources de l’Etat se trouveraient paradoxalement amputées de presque 30 %

La course à la diminution des émissions de CO2 est une course perdue d’avance. Elle peut même s’avérer non éthique et contre-productive.

A l’occasion du Mondial de l’Automobile version 2022 à la Porte de Versailles, le Président Macron a dégainé une fois de plus son QuoiQuilEnCoûte en utilisant son argument favori : faire payer une partie du coût par les autres.

Aussi extraordinaire que cela paraisse en ces temps de canicule et d’incendies de forêts, les moyennes de températures de surface mondiales sont stables depuis 2016, avec même une légère tendance à la baisse, et cela pour l’ensemble des organismes qui recensent et mettent ces chiffres à la disposition des utilisateurs dans le monde.